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La facilité d’utilisation : la clé de la cybersécurité au sein des petites et moyennes entreprises

Dans les petites entreprises, les employés sont la première ligne de défense en matière de cybersécurité. En effet, les petites entreprises, contrairement aux grandes sociétés, ne disposent généralement pas de personnel spécialisé en cybersécurité ou des ressources nécessaires pour investir dans la formation des employés. Les données le confirment : rien qu’au Royaume-Uni, 38 % des PME ont subi une cyberattaque en 2021, selon un rapport du gouvernement britannique.

En outre, une grande partie de ces entreprises sont des entreprises multisites, ce qui augmente le périmètre d’attaque et donc les chances de réussite des menaces, comme nous avons pu l’expliquer au sein d’un précédent billet.

Par conséquent, dans ce contexte de manque de personnel spécialisé, de manque de temps et de ressources en matière de formation, sans oublier la généralisation du travail à distance, il est essentiel que tous les programmes exécutés par les PME reposent sur le principe de la facilité d’utilisation ; et cela inclut les outils de cybersécurité, puisqu’ils protègent des actifs critiques pour l’entreprise.

Mais qu’entend-on exactement par facilité d’utilisation ? Le Nielsen Norman Group, l’un des principaux cabinets de conseils au monde en matière d’expérience utilisateur (UX), la définit comme « un attribut qualitatif qui évalue la facilité d’utilisation des interfaces utilisateur ; elle fait également référence aux méthodes permettant d’améliorer la facilité d’utilisation au cours du processus de conception. » Cinq composantes de qualité sont évaluées dans la facilité d’utilisation :

  1. La facilité d’apprentissage : dans quelle mesure est-il facile pour les utilisateurs d’effectuer des tâches de base lorsqu’ils découvrent une interface ?

     
  2. L’efficacité : une fois que les utilisateurs ont appris à maîtriser l’interface, à quelle vitesse peuvent-ils effectuer les tâches ?

     
  3. La mémorisation: lorsque les utilisateurs reviennent sur l’interface après une période de non-utilisation, avec quelle facilité peuvent-ils la maîtriser à nouveau ?

     
  4. Les erreurs : combien d’erreurs les utilisateurs font-ils, quelle est leur gravité et avec quelle facilité peuvent-ils les corriger ?

     
  5. La satisfaction : dans quelle mesure l’interface est-elle agréable à utiliser ?

Compte tenu de ces éléments, les solutions de cybersécurité idéales pour les PME devraient être :

  • Intuitives : elles doivent pouvoir être maîtrisées facilement dès la première utilisation, pour des tâches de base telles que la surveillance des endpoints ou la recherche de malwares.

     
  • Efficaces : avec une analyse rapide et automatique, couvrant également des modèles de comportements allant au-delà des malwares connus.

     
  • Programmable : avec des processus facilement automatisables et gérables, de sorte que les mêmes processus puissent être repris à l’avenir sans difficulté.

     
  • À l’épreuve des erreurs : même si les utilisateurs font des erreurs de diagnostic en sous-estimant les menaces, les solutions de cybersécurité doivent faire davantage et partir d’une approche Zero-Trust, qui se méfie par défaut de tout binaire, aussi légitime qu’il puisse paraître, et l’analyse avant de l’exécuter.

     
  • Elles doivent générer la satisfaction du client : ce facteur va au-delà de la conception et signifie que les utilisateurs doivent pouvoir compter sur une assistance technique adéquate lorsqu’ils rencontrent des doutes et des difficultés.

Les solutions reposant sur ces piliers prouvent qu’elles placent le client et la cybersécurité au centre de leur stratégie, avec la convivialité comme prémisse clé à tout moment afin que l’apprentissage et la manipulation soient aussi simples que possible. Tels sont les outils auxquels les PME peuvent faire confiance.

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